LE SENEGAL BRÛLE !
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Le Sénégal a jusqu’à présent été considéré comme un modèle de stabilité en Afrique de l’Ouest. Ce vendredi 5 mars, le pays connaît des émeutes pour la deuxième journée consécutive – il y a eu plusieurs morts.
Au moins quatre personnes ont été tuées dans les affrontements depuis mercredi. L’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko a provoqué de sérieux heurts dans tout le pays.
Dakar a vécu, ce vendredi 5 mars, des scènes de guérilla urbaine d’une ampleur inconnue depuis plusieurs années, entre les forces de l’ordre et des centaines de jeunes réclamant la libération du principal opposant au pouvoir, Ousmane Sonko, dont l’arrestation a libéré une exaspération accumulée devant la dureté des conditions de vie.
D’après les informations de Walf TV, confirmée par Sud Fm, ce jeune homme a été tué à Bignona par l’armée sénégalaise durant les manifestations pour protester contre l’arrestation de Ousmane Sonko.
Il a reçu une balle réelle tirée par les militaires.
Arrêté mercredi (03.03) officiellement pour troubles à l’ordre public alors qu’il se rendait au tribunal pour y répondre d’accusations de viol, Ousmane Sonko est passé ce vendredi (05.03.2021) devant un juge. A la sortie, le principal opposant au président Macky Sall a vu sa garde à vue prolongée jusqu’à dimanche, selon des déclarations de l’un de ses avocats.
Ousmane Sonko victime d’un complot selon ses partisans
Des manifestants, composés majoritairement de jeunes, estiment que Ousmane Sonko est victime d’un complot visant à l’écarter de la course à la présidentielle de 2024.
“c’est une liquidation politique, il n’a pas violé. Nous on a des preuves claires et nettes que Sonko n’a pas violé cette femme”
A Sédhiou, au centre de la Casamance, le gouvernorat a ainsi été attaqué jeudi (04.03). Ce vendredi, une grande manifestation pour exiger la libération de l’opposant s’est déroulée à Ziguinchor.
Arrivé troisième à la présidentielle de 2019, Ousmane Sonko est considéré comme le principal concurrent de l’actuel chef de l’Etat à la présidentielle de 2024, si Macky Sall se présente encore comme certains lui en attribuent l’intention.
Mena & Gerad Arouet
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