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Homosexualité : Le Togo pose un nouveau véto.

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Pour le gouvernement togolais, pas question de parler de l’homosexualité sur la terre de nos aïeux.

Face au Comité des droits de l’Homme des Nations Unies mardi, le ministre togolais des droits de l’homme, Christian Trimua a martelé que le pays ne reconnaîtra pas la communauté des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT).

Le Togo présentait mardi son 5e rapport périodique sur la mise en œuvre du « Pacte international relatif aux droits civils et politiques ». A l’occasion, le pays a été interrogé sur la question des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles.

Pour le Porte-parole du gouvernement, le Togo n’est pas disposé à reconnaître et consentir au mariage des personnes appartenant au même sexe.

« Pour ce qui concerne les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe, le Togo n’envisage pas d’abroger les dispositions qui les criminalisent. Car cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs sociales togolaises », a déclaré Dr Christian Trimua.

Selon la législation togolaise, les actes homosexuels sont passibles de trois ans d’emprisonnement et d’une amende allant de 100 000 à 500 000 francs CFA.

9 togolais sur 10 contre l’homosexualité
Le nouveau code des personnes et de la famille du Togo ne reconnaît que le mariage entre un homme et une femme. L’article 42 du nouveau Code consacre d’ailleurs la monogamie comme la règle et la polygamie comme l’exception.

Depuis des années, la communauté des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) tente de faire reconnaître l’homosexualité. Mais les autorités ont toujours indiqué que cette pratique est contraire aux valeurs de la société togolaise.

Dès lors ceux qui se sont orientés vers l’homosexualité peuvent faire ce que bon leur semble sous leurs draps.

Mais surpris en public, la loi togolaise devrait s’appliquer. Toutefois, la communauté LGBT s’est organisée et mène ses activités dans des milieux réservés aux initiés.

La pratique d’homosexualité est fermement rejetée par la population togolaise. En effet selon une enquête réalisée par Afrobaromètre et publiée en 2016, 9 togolais sur 10 détestent l’homosexualité.

Les résultats de l’enquête précisent que ce rejet ne dépend ni du milieu de résidence, ni du genre, de l’âge, du niveau d’instruction ou de la religion.

Gérard Arouet

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