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BOLLORE À LA BARRE

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Entourage de Faure Gnassingbé et plusieurs Barons mouillés jusqu’aux os!

Croyant se dérober à la justice, en plaidant coupable, Vincent Bolloré a opéré un changement de stratégie inhabituel en plaidant coupable. Malheureusement le Deal a encaissé un coup.

En effet ce vendredi, la juge Isabelle Prévost-Desprez, du tribunal judiciaire de Paris a estimé nécessaire, qu’un procès pour des faits notamment de corruption au Togo reprochés à Vincent Bolloré doit avoir lieu.

Vincent Bolloré va donc devoir rendre des comptes devant le tribunal correctionnel avec des débats publics et potentiellement des associations qui vont se constituer en parties civiles et donner davantage de résonnance à ce procès, ce que Vincent Bolloré a voulu évité.

Visage fermé, Vincent Bolloré a quitté le TGI de Paris complètement sonné. Même en plaidant coupable, il n’évitera pas donc le procès.

Pendant des années Bolloré a toujours détesté qu’on lui colle le mot corruption à ses activités africaines, en poursuivant des journalistes qui avaient rapporté des cas de corruption en Afrique.

En 2018 Bolloré avait écrit une grande Tribune aux africains trouvant ces accusations absurdes, menaçant même de quitter l’Afrique.

Ce soir le microcosme de l’homme d’affaire les plus puissants de France Vincent Bolloré subit des secousses d’amplitudes assez fortes. La descente aux enfers?

Des accusations très graves contre Bolloré

Pour étouffer le jugement en correctionnel, Vincent Bolloré (Patron du groupe Bolloré), Gilles Alix (directeur général du groupe Bolloré), et Jean-Philippe Dorent (directeur international de l’agence Havas), avaient accepté une sorte de plaider-coupable à la française dans le dossier. Soit une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) et le paiement d’une amende de 375 000 euros.

Mais contre toute attente, lors de l’audience, la juge a refusé d’homologuer cette CRPC, estimant que les peines étaient « inadaptées au regard de la gravité des faits reprochés » et considérant qu’il était «nécessaire qu’ils soient jugés» par un tribunal correctionnel. Les faits ont «gravement porté atteinte à l’ordre public économique» et «à la souveraineté du Togo», a tranché la juge.

Il appartient désormais à un juge d’instruction d’ordonner ou non un procès pour le trio:

  • Vincent Bolloré (Patron du groupe Bolloré),
  • Gilles Alix (directeur général du groupe Bolloré) et
  • Jean-Philippe Dorent (directeur international de l’agence Havas) filiale de Bolloré.

Havas Media Togo. Parlons-en !

Dans son journal du samedi 28 avril 2018 Le Monde sur son site révélait ceci :

« Un mystérieux Patrick Bolouvi intégré en novembre 2010, sept mois après la réélection de Faure Gnassingbé et puis, nommé en juillet 2011 à la tête de Havas Media Togo. »

Qui est Patrick Bolouvi?

Patrick Senam Bolouvi, c’est le demi-frère de Faure Gnassingbé. Propulsé à la tête de Havas Media Togo et Bénin en 2011, juste quelques mois après la réélection de son frère Faure Gnassingbé et un an après la concession du 3è quai au Groupe Bolloré. Son arrivée à la tête de cette filiale locale de l’empire du breton apparait donc comme un échange de bons procédés.

Selon nos enquêtes Patrick Bolouvi ne fait rien, ne répond ni aux courriels ni aux appels.

Salaire : 5200 euros par mois (en 2108)
Gardes du corps
Voiture à disposition
Loyer (cité du Millénium)
Déplacements

Coût Total : 8500 euros par mois

En bref le directeur-pays le plus cher dans un petit marché sans clients pour la filiale Havas Media Togo.

Outre Patrick Bollouvi, l’oncle maternel de Faure Gnassingbé, Sylvestre Mensah, (le petit frère de la mère de Faure) et ancien député d’Agou, percevait un salaire mensuel auprès de la filiale de Bolloré à Lomé durant des années alors qu’en réalité, il n’était pas employé de la boîte.

Selon des sources proches du Parquet national financier de Paris, non seulement Patrick Bolouvi, mais aussi d’autres responsables locaux du Groupe Bolloré à Lomé et des barons du régime impliqués dans cette affaire, intéressent la Justice française.

La tremblement de terre dans le microcosme Bolloré en cours, ne vise pas uniquement le Groupe Bolloré, mais cible aussi ces chefs d’Etat qui ont tout fait pour conserver leurs pouvoirs.

Voici une occasion formidable pour l’opposition politique (non mouillée) togolaise, de se porter partie civile et avoir accès au dossier .

“Ce qui se passe ici maintenant est que le magistrat qui a jugé cette affaire laisse l’opportunité à tout magistrat Togolais de juger Bolloré et ses amis” nous a confié un expert juriste et financier.

Nous venons d’apprendre que le gouvernement légitime et de combat du Togo de SE DR Agbéyomé Kodjo, va se constituer en partie civile en lançant déjà un appel à toutes les associations et Organisations de la Société Civile ou toutes autres parties intéressées par ce dossier de se joindre à l’initiative (nous y reviendrons).


Mena

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